Beckett est surtout connue pour sa pièce en attendant Godot. Il donne à ses personnages des conditions de vies déplorables et tourmentées. Le destin s'acharne à les déposséder d'espoir ou de pragmatisme. A bout de souffles et las de vivre ils sont à la fois dépouillés de tout superflu mais touchant d'humanité."Rien n'est plus vrai que rien."
Deux clochards Estragon et Vladimir échangent des propos sur leurs vies et leurs petites misères quotidiennes. Ils refont le monde à travers l'absence terriblement longue de Godot : une absence qui les renvoie à leur statut de SDF et chômeur ad vitam où ressort amertume et tragi-comique. Instants de vie, pleins de détresses, entre compagnons d'infortune.
Winnie, une femme de 50 ans, se lance dans un interminable monologue triste et amer sur sa vie qui a perdu de son charme et manque de projets. Elle n'a plus le possibilité d'avancer et de se battre pour donner encore du sens à son existence.
Deux estropiés ou handicapés parlent de la mort et évoquent un possible suicide pour quitter un monde trop absurde et trop contraignant. Alternance de mots incohérents et de mots construits, sentiments de tristesse chez Hamm et Clov. La vieillesse de Clov est un fardeau si lourd que la mort devient son souhait le plus cher.
L'histoire est centrée sur Mme Rooney qui discute à bâtons rompus en attendant le train. Au fur et à mesure le fil du temps est détérioré : mélange de l'avant et de l'après, les propos sont confus, tantôt ils parlent de la vieillesse, tantôt du quotidien. On attend un événement mais rien ne se passe !
I- Deux clochards échangent des mots sur la platitude du monde, de la société et de leur vie en pleine décrépitude. Chacun essaie de réconforter l'autre sans y parvenir vraiment II- Deux personnages reconstituent le parcours, sans aucun intérêt, d'un individu comme pour une enquête.
Lecture à haute voix du récit d'un homme obligé de se séparer vraisemblablement de celle qu'il aime pour ne plus souffrir. Il s'apprête donc à démarrer une nouvelle vie bon gré mal gré.
La famille Krap reçoit des invités, s'en suit une conversation confuse et incompréhensible entre tous les participants. Victor est au bord du gouffre, il échange avec un vitrier des propos autour de la platitude de la vie et son impossible contrôle.